L’été 2010 semble bien devoir être rythmé par les rebondissements d’une affaire politico- financière qui empiète sur le débat de la réforme des retraites.
Alors que la France est analysée par nombre d’observateurs tel J Attali ou J P Delevoye comme un pays démoralisé et dé-moralisé, usé psychologiquement, fragmentée (« où le chacun pour soi remplace l’envie de vivre ensemble, où l’on devient de plus en plus consommateur de République plutôt que citoyen »:rapport du médiateur de la République), ces révélations au grand jour des liens toujours plus étroits entre les élites financières et les élites politiques, vont renforcer l’idée d’une absence d’éthique dans ces deux sphères.
La rigueur qui s’annonce – est qui est déjà appliquée sans la nommer – devra durer pendant de longues années pour que les engagements du gouvernement pour réduire la dette, soient respectés…Les « petits » (y compris les « petits patrons », les travailleurs indépendants, et pas seulement les petits contribuables) sentent bien que des temps très durs les attendent. Mais dans le même temps, ils constatent que les grosses fortunes héritées voient leur pactole grossir, de façon totalement disproportionnée à l’effort qui leur est demandé, ce parfois sans cause et même sans travail (*).
Une économie sans éthique engendre une société sans morale…
(*) Le « parfois » s’impose car il faut rendre justice aux héritiers qui ont l’énergie et la capacité de développer l’entreprise dont ils ont hérités, en particulier ceux qui, au-delà, sont capables d’inscrire la dite entreprise dans des schémas de Développement Durable, y compris sur un plan humain.
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