Les U.S prennent le virage de la "green economy"

De tragédies en catastrophes, nous mesurons les conséquences désastreuses de la dépendance au pétrole ( marée noire du golfe du Mexique aux USA), de l’urbanisation à outrance (mise en avant par les inondations à répétition) d’une forme de management où la place de l’humain est mise de côté (précarisation des salariés, stress, ,etc…).

Le Président Obama a fait un discours que l’on peut qualifier d’historique pour une Nation qui a refusé, jusqu’à présent, de s’engager officiellement dans une réduction de sa pollution et de son exploitation des ressources naturelles.

Il déclare notamment: » We cannot consign our children to this future. The tragedy unfolding on our coast is the most painful and powerful reminder yet that the time to embrace a clean energy future is now. Now is the moment for this generation to embark on a national mission to unleash America’s innovation and seize control of our own destiny. »

Plus clairement, en français, Le président a consacré presque un tiers de son intervention à plaider pour un régime énergétique différent : « Le temps des énergies propres est venu », a-t-il expliqué, rappelant que les Etats-Unis consomment 20 % de l’énergie mondiale tout en n’en produisant que 2 %. Il a appelé ses compatriotes à s’engager dans cette « mission nationale » pour l’innovation et le contrôle de son destin.

Si le pays (encore) leader au plan économique mondial prend ce virage politique, nous pouvons être sûrs que nos bons vieux pays européens ne tarderont pas à embrayer vers l’industrialisation de ces énergies propres, que nous appelons de nos voeux depuis (trop) longtemps.