EthiCum » RSE http://www.ethicum.org Espace d'échanges autour de l'éthique entrepreneuriale, professionnelle et dans l'économie Sun, 04 Nov 2018 08:10:08 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.1.40 RSE et Pacte mondial se rapprochent pour un programme d'action 2012-2014 éthique…Ethique? http://www.ethicum.org/rse-et-pacte-mondial-se-rapprochent-pour-un-programme-daction-2012-2014-ethiqueethique/ http://www.ethicum.org/rse-et-pacte-mondial-se-rapprochent-pour-un-programme-daction-2012-2014-ethiqueethique/#comments Thu, 16 Feb 2012 10:13:51 +0000 http://ethiblog.org/?p=657 Lire la suite...]]> La Commission européenne a présenté une nouvelle stratégie mondiale sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE) l’automne dernier. Les principes du Pacte Mondial de l’ ONU, dont EthiCum Côte d’Azur est l’antenne dans le Sud de la France, sont intégrés à cette nouvelle stratégie.

L’économie étant mondialisée depuis longtemps, ce pas vers une mondialisation de la RSE était indispensable. Reste à voir comment cela sera reçu par les entreprises qui importent massivement depuis des pays qui ne respectent aucun des principes de la RSE ou du Pacte, les produits qu’elles proposent au consommateur français.

Faut-il les contraindre par des Lois?

Faut-il appliquer un arsenal de taxes?

Le consommateur, supposé avoir le choix d’acheter des produits éthiques, durables, sera t-il gagnant?

POur aller plus loin, participez aux Conférences & Ateliers, le  15 mars 2012 - entreprises et territoires à Sophia Antipolis. Inscription via le site EthiCum.

POur information, contactez:  antenne.ca-pactemondial@ethicum.org

Détail du programme d’action

L’objectif est à la fois de renforcer l’impact positif des entreprises — par exemple par la création de nouveaux produits et services bénéficiant à la société et aux entreprises elles-mêmes — et de limiter et prévenir leurs effets négatifs.

La nouvelle stratégie définit un programme d’action pour la période 2011-2014 contenant huit objectifs:

0.Renforcer la visibilité de la RSE et diffuser les bonnes pratiques. Cet objectif comprend le lancement d’un prix européen pour la RSE et la mise en place de plateformes sectorielles encourageant les entreprises et les parties prenantes à prendre des engagements et à assurer ensemble le suivi des progrès.

0.Mesurer et améliorer le degré de confiance dans les entreprises. La Commission organisera un débat public sur le rôle et le potentiel des entreprises et réalisera des études sur la confiance des citoyens à l’égard des entreprises.

0.Améliorer les processus d’autorégulation et de corégulation. La Commission propose d’élaborer un code des bonnes pratiques encadrant à l’avenir les initiatives en faveur de l’autorégulation et de la corégulation.

0.Renforcer l’attrait de la RSE pour les entreprises. Pour cela, l’UE devra s’appuyer sur ses politiques en matière de consommation, d’investissement et de marchés publics pour encourager le marché à récompenser le comportement responsable des entreprises.

0.Améliorer la communication par les entreprises d’informations sociales et environnementales. La nouvelle stratégie confirme l’intention de la Commission de présenter une nouvelle proposition législative sur cette question.

0.Poursuivre l’intégration de la RSE dans les domaines de l’éducation, de la formation et de la recherche. La Commission continuera à accorder un soutien financier aux projets d’enseignement et de formation dans le domaine de la RSE, et à étudier les possibilités de financer davantage la recherche.

0.Souligner l’importance des politiques nationales et infranationales en matière de RSE. La Commission invite les États membres de l’UE à établir ou à mettre à jour pour mi-2012 leurs plans visant à promouvoir la RSE.

0.Rapprocher les conceptions européenne et mondiale de la RSE. La Commission met l’accent sur:

0.les principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales;

0.les 10 principes du Pacte mondial des entreprises (Global Compact) des Nations unies;

0.les principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme;

0.la déclaration de principes tripartite de l’OIT sur les principes concernant les entreprises multinationales et la politique sociale;

0.la norme d’orientation sur la responsabilité sociale ISO 26000.

Un rapport sur la mise en œuvre de ce programme d’action devra être préparé en vue de la réunion de réexamen prévue pour mi-2014.

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Ethique réaliste vs Business Ethics et RSE http://www.ethicum.org/629/ http://www.ethicum.org/629/#comments Sat, 08 Oct 2011 08:12:25 +0000 http://ethiblog.org/?p=629 Lire la suite...]]> Invité par l’Association Avarap 06 à intervenir dans le colloque « People, Planet, Profit » qu’elle a organisé à Sophia Antipolis le 17 septembre 2012, Philippe Caner, Président-Fondateur d’EthiCum, a ouvert le débat, non pour fustiger la RSE et le Business Ethics, mais pour les relativiser par rapport à une éthique appliquée, réaliste et pragmatique, bien éloignée des faux-semblants marketing et packaging du Green Washing et de ses avatars tels que les « Codes de déontologie ». Une « éthique » a contrario très proche de la « philosophie entrepreunariale » de nombre de patrons de TPE/PME dont il fait partie.

Ci-après l’intégralité du discours prononcé.

Parler de « Responsabilité d’Entreprise » ne peut manquer – aujourd’hui – de renvoyer à cette fameuse Responsabilité Sociétale des Entreprises / RSE concept sur lequel EthiCum fut pionnière il y a 10 ans.

J’ai failli dire « fumeuse RSE » car en effet la tendance est de voir la RSE comme une sorte de technique qui, tout en se structurant, se complexifie de jour en jour et j’en veux pour preuve la profusion de référentiels et de normes avec parfois plusieurs centaines de critères qui poussent comme autant de champignons pas toujours comestibles.

Mais commençons par clarifier un point crucial :

Peut-t-on vraiment parler de responsabilité d’entreprise ?

Légalement peut-être, mais humainement je ne crois pas !

En effet : une entreprise est une “personne morale” – sans jeu de mots – qui, en tant que telle, ne pouvait jusqu’à 1994 être tenue pour responsable de certains actes délictueux relevant du pénal.

Cette responsabilité pénale de l’entreprise “personne morale” a été renforcée par la Loi Perben de 2004 et la tendance à l’aggravation des peines jusqu’à la fermeture de l’entreprise pour des infractions d’ordre légale ou même… “éthique” a dès lors été possible.

Cette évolution du droit, somme toute récente, induit une réflexion sur le plan de la Responsabilité et donc de l’éthique de l’Entreprise :

En effet, peut-on réellement dire qu’une entreprise “Personnel Morale” est ou n’est pas « responsable » ou “éthique” ?

Prenons l’exemple d’une entreprise qui adopterait des pratiques condamnables et qui serait condamnée.

Tout un chacun pourrait spontanément dire : “cette entreprise n’est pas éthique” !

Mais est-ce juste et qui est responsable de cet état de fait ?

Est-ce vraiment “l’entreprise” ? Ou n’est-ce pas plutôt son “dirigeant”, celui ou ceux qui ont le pouvoir de décider, d’adopter et de poursuivre ces pratiques condamnables ?

Dire qu’une entreprise est “non éthique” c’est d’une certaine manière amalgamer sur la position du véritable décideur toutes les parties prenantes y compris de facto les employés, même ceux qui ne sont ni responsables des pratiques condamnables ni même directement concernés par elles.

Ceci étant, on pourrait peut-être déterminer que certains employés ont adhéré aux pratiques non-éthiques, ils seraient alors co-responsables et en quelque sorte “complices”.

Mais pour que la “personne morale” puisse être globalement jugée non-responsable ou non-éthique il faudrait donc que – de la direction au plus modeste des employés - 100% des “personnes physiques” approuvent ces pratiques condamnables, et ce en pleine connaissance de cause.

Ce qui n’est guère plausible sauf peut-être dans les toutes petites entreprises et encore…

Et pourtant avec la bénédiction du Législateur, un Juge peut pénaliser l’entreprise dans son ensemble donc mutualiser la faute et la sanction.

Il y a là de mon point de vue beaucoup à redire.

Tout comme il y aurait à redire d’ailleurs quand un Juge – en respect des Lois – pénalise un chef d’entreprise pour une faute qu’il n’a pas commise lui-même et alors que le vrai fautif a été formellement identifié.

Il y a bien là un enjeu en termes de Responsabilité, en premier lieu individuelle, comme l’est d’abord l’éthique.

En tout cas il me parait judicieux d’être extrêmement circonspect avant de déclarer une entreprise « non-responsable » ou « non-éthique »

tout comme a contrario de la déclarer « éthique ».

Je recommande même de s’en abstenir.

Pour moi il va de soi que ce n’est pas l’Entreprise qui est ou n’est pas responsable ou qui définit un périmètre de sa responsabilité ou de son éthique, mais d’abord ses dirigeants, et éventuellement ses employés.

Il est possible cependant de dire que l’ « impact sociétal » d’une entreprise et l’étendue des conséquences induites par son activité dépendra avant tout de sa taille et de la dite activité et que donc il est possible de circonscrire son périmètre technique de responsabilité.

Ceci étant si l’on parle de périmètre on pense plutôt mentalement à un cadre et comme vous pouvez le comprendre c’est de cadre « éthique » dont j’ai plutôt envie de parler (mes collègues intervenants vous en diront plus sur la RSE et le DD).

Je vais donc survoler la thématique RSE et ce sans aucune envie de hiérarchiser entre éthique et RSE car je n’en ai pas de vision négative –  bien au contraire – et ce d’autant plus que la philosophie EthiCum est d’être « pour » constructivement et non « contre » avec le glaive du Chevalier Blanc, donc être « pour » une démarche éthique n’est pas être « contre » les bonnes pratiques RSE, c’est évident.

A ce stade je ne puis m’empêcher de me souvenir qu’à l’époque où j’ai fait l’EDHEC nous n’avions aucun cours de RSE et pourtant nous étions clairement éduqués pour être des patrons et cadres responsables et j’ai le sentiment qu’aujourd’hui encore, un étudiant d’un IAE ou d’une Business School devrait avoir naturellement des compétences RSE. Le mot « naturellement » n’étant pas fortuit.

Demandez à un « petit patron » de PME ou TPE s’il ne lui parait pas « naturel » de « bien » s’occuper de ses clients et de ses employés ?

Ceci dit : une bonne question pourrait être : mais pourquoi a-t-il fallu développer cette RSE jusqu’à en faire une norme internationale ISO 26000 dans laquelle j’ai relevé que l’éthique est l’un des 7 principes –  bizarrement le 3ème – intégré à la demande exprès des américains, je tiens à donner cette précision sur laquelle je reviendrai.

N’est-ce pas par ce qu’il fallait tenter de remettre de l’ordre dans le Business ? – J’ai failli dire « semblant de tenter » –.

Qu’après les scandales Enron et WorldCom qui ont mis en lumière les limites du Business Ethics et sa morale de comptoir - comme la psychologie du même nom - la Corporate Social Responsibility allait être la pierre philosophale, le remède infaillible aux tentations malhonnêtes de certains dirigeants qui sont les arbres cachant la forêt de ceux honnêtes fort heureusement majoritaires.

Je voudrais à ce stade tordre le cou à un amalgame souvent fait ces temps-ci entre ces dirigeants malhonnêtes et le Libéralisme.

Si le libéralisme façon « Néo » est bien de nature sauvage, je ne suis pas d’accord pour le confondre avec le « vrai » Libéralisme née au siècle des Lumières et formalisée par Pierre Maine de Biran au début du 19ème siècle car je suis sans conteste pour la liberté des individus et la liberté d’entreprendre qui font partie des fondements de la vraie doctrine libérale qui n’interdisait pas – et n’interdit toujours pas – l’intervention d’un Etat fort pour définir les cadres et règles d’exercice de ces libertés pétries à l’origine de tolérance et de respect de la personne humaine.

Les événements que nous connaissons depuis 2008 démontrent la validité de ce principe de liberté encadrée en dehors de toutes considérations politiques ou idéologiques et certainement pas avec la nostalgie du Gosplan de feue l’URSS.

Je m’éloigne du sujet ??? Que nenni !!!
Peut-il y avoir exercice de la Responsabilité – notre sujet – sans Liberté de penser et d’agir ?

Repassons par la case RSE : je considère que ce peut être un bon outil pour autant de ne pas tomber au travers elle dans un piège de type « Business Ethics » et ses avatars « Chartes éthiques », celles du moins construites sur le « faire et ne pas faire », « interdire et s’interdire » bref des Réglements Intérieurs revisités que certains veulent bien appeler plus justement « Codes de bonne conduite » ou encore « Codes de déontologie ».

On voudra bien se souvenir que la déontologie est la « science du devoir » très nécessaire pour certaines professions, en particulier celles dites réglementées.

Mais la déontologie fixe des règles sur fond de morale, elle-même liée à un mode de pensée sociologique et culturel qu’un groupe impose à l’individu dans un espace donné, et il en est de multiples.

Je dois préciser que je n’ai pas plus de problème avec « ça » qu’avec les Lois qui s’imposent à tous et qui sont respectables et doivent être respectées dans un monde démocratique dont nous jouissons – bien heureusement – et qui offre la possibilité de les changer en utilisant un simple petit bout de papier qui s’appelle « bulletin de vote ».

Mais il y a cependant un problème quand on constate que le système proposé correspond à une posture sociologique particulière d’un groupe plus ou moins large et qu’il n’est pas adapté à nos usages.

Je m’explique : Business Ethics et RSE sont des produits d’importation qui nous viennent des Etats-Unis d’Amérique où j’ai eu le privilège de vivre et travailler pendant six ans.

Nous sont aussi venues des USA des techniques qui s’appellent le marketing et le packaging.

Le Business Ethics c’est parfois et trop souvent aussi le business de l’éthique, marketé et packagé.

Au fil du temps il m’a été donné de constater que la RSE pouvait aussi devenir – je dis bien pouvait – un produit mais aussi un outil de marketing bien utile à certains dirigeants d’entreprise.
Ce n’est pas moi qui ai inventé l’expression « green washing ».

Ce qui me désole – moi qui suis à la base patron de PME –  c’est que l’on ne fait pas vraiment la distinction entre le patron sincèrement Responsable et qui mérite à ce titre une reconnaissance – EthiCum a créé les premiers trophées RSE en 2002 - et le manager salarié d’une grande entreprise qui se sert de la RSE et d’un éventuel Trophée pour faire une opération de communication ascendant réparation d’hymen qui lui permettra de faire oublier les condamnations dont il a été l’objet, lui et/ou son entreprise.

Le périmètre de la responsabilité d’entreprise a pour composantes premières la sincérité et la cohérence de l’Entrepreneur
quand bien même il serait Manager salarié.

Les petits patrons discrets qui se lèvent tôt et qui ne peuvent délocaliser leur entreprise de proximité, vous diront eux – ou elles – que le périmètre de leur responsabilité c’est d’abord de développer – quand ce n’est pas de faire survivre – leur entreprise, c’est aussi de générer des profits qui leur permettront d’investir, de créer des emplois et même parfois de se payer, c’est encore de jouer un rôle sociétal au sens large du terme en préservant la Planète et c’est enfin de créer de la Valeur y compris humaine si chère à EthiCum dont le premier slogan fut :

Et l’Homme dans tout ça ?

J’en profite pour rappeler qu’EthiCum est née dans l’après foire aux entreprises de la « Nouvelle Economie » de la fin du XXème siècle et ses catastrophes financières et aussi – et surtout – humaines où le flot des clicks ne fut que bien tardivement canalisé par le bon mortier de la réalité du commerce et des affaires (d’aucun se souviennent peut être de « click & mortar »).

Après avoir dilapidé des sommes astronomiques et mis à mal des talents et compétences, certains créateurs de start-ups ont compris que l’on ne fait de vrai « business » qu’avec de vrais produits mais aussi de vrais employés en contact avec de vrais clients, des échanges dans lesquels les êtres humains ne sont pas seulement des variable d’ajustement.

En tout cas pour ces petits patrons que je respecte infiniment, économiser l’eau et l’énergie n’est pas seulement un geste écologique – nécessaire – dont ils pourraient se vanter mais surtout un moyen d’économiser de l’argent pour mieux réinvestir dans une démarche ou le « pour – quoi je fais » – le but poursuivi – rejoindra le « pourquoi j’ai décidé de faire » – la motivation qui me conduit à faire – dans un cercle vertueux de réflexions et d’actions.

Ce faisant le chef d’entreprise fait – plus ou moins consciemment –      un va-et-vient permanent entre l’éthique de conviction personnelle et l’éthique de responsabilité collective.

Belle élucubration d’intello déconnecté des réalités de ce bas Monde??

Je vous renvoie à la brève intro de l’animateur

En tout cas parlons concret : si en tant que Patron – ou Freelance et bien sûr Cadre – je sais bien « pourquoi » – et non pas seulement « pour-quoi » – je décide ci ou je fais ça, je peux mieux communiquer, convaincre, transmettre, aussi bien en interne qu’en externe,

  • à mes employés, pour autant que je sois rentré dans un processus collectif d’implication et d’appropriation,
  • à mes clients, dans une démarche crédible de fidélisation nécessaire pour mon chiffre d’affaires et pour laquelle d’ailleurs mes meilleurs « publicitaires » pourront être mes employés, si j’en ai.

Et alors si l’on dit que mon entreprise est « Responsable » c’est qu’il y a eu une sorte d’anthropomorphisme, que mon sens des responsabilités transparait dans l’image que donne mon entreprise, image qui est avant tout un reflet et non une impression.

Partant de là ma vision de chef d’entreprise sera facilement traduite en valeurs et surtout en engagements qui sont les fondements d’une « vraie » Charte éthique dont la déclinaison se fera ensuite en termes d’objectifs et de moyens, en « comment » et en « combien », en s’appuyant éventuellement sur un référentiel, y compris bien sûr RSE,

RSE pouvant alors plutôt dire « Redonner du Sens à l’Entreprise ».

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Une autre voie pour la RSE….. http://www.ethicum.org/une-autre-voie-pour-la-rse/ http://www.ethicum.org/une-autre-voie-pour-la-rse/#comments Wed, 16 Mar 2011 08:34:46 +0000 http://ethiblog.org/?p=564 Lire la suite...]]> Pour une fois, des salariés hurlent…de joie! A l’annonce de la répartition des profits de leur entreprise, qui va leur permettre de toucher 9 semaines de salaire en bonus soit une augmentation de 18 %.

Objectivement comparé à des attributions encore pratiquées du « treizième mois » (4 semaines)  voir plus on pourrait s’étonner de cette joie mais c’est sans doute symptomatique du monde où nous vivons où une distribution de « dividendes » aux… salariés semble un extra-ordinaire tandis que nous sommes habitués à des distributions massives de dividendes aux actionnaires des grands groupes ou de bonus faramineux à des traders ou encore de stock-options à des managers de groupe bien installés alors qu’à l’origine les stocks options étaient une incitation (incentive) pour attirer des « cadres à haut potentiel » dans des entreprises naissantes (start-ups) dont l’avenir était aléatoire et qui n’étaient pas en mesure de les payer d’entrée à leur juste compétence réelle ou supposée.

Il faut remarquer qu’il ne s’agit pas d’une augmentation de salaire durable mais d’une prime ponctuelle, mais ne la minimisons pas pour autant.

Nous allons débattre du profit et de la RSE, lundi 21 mars, lors de la réunion de l’EthiClub Sophia et cet exemple tombe à pic, pour alimenter la réflexion…

Quelle est cette société britannique ? Il s’agit de John Lewis Partnership qui exploite 23 grands magasins, 223 supermarchés et 69 000 salariés au Royaume-Uni. Elle n’est pas côté en Bourse. Les employés sont les actionnaires via un fonctionnement en coopérative de travail, créée au siècle dernier par un visionnaire, John Spedan Lewis.

Discrète, cette coopérative est non seulement très performante, mais elle accrédite la théorie de certains sociologues ou économistes  qui souhaitent  la suppression de la Bourse.

Les PME qui naviguent entre exigence de Développement plus durable, désir d’être un acteur socialement responsable tout en dégageant assez de profit pour se maintenir « à flots », pourraient s’inspirer de ce modèle.

Une autre voie dans le lent cheminement vers la RSE ?

Philippe Caner

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Femmes au sommet, un sujet essentiel. http://www.ethicum.org/femmes-au-sommet-un-sujet-important/ http://www.ethicum.org/femmes-au-sommet-un-sujet-important/#comments Fri, 19 Mar 2010 06:36:49 +0000 http://www.ethicum.org/?p=1336 Lire la suite...]]> Ce ne sont pas moins de 37 personnes qui ont participé au débat sur le sujet « Femmes au sommet » organisé par l’EthiClub Sophia le 15 mars aux Espaces Antipolis

Josiane Benz

La réunion fut animée par Mme Josiane Benz en sa qualité de Présidente des Femmes Chefs d’Entreprise Cannes-Côte   d’Azur, association Membre d’EthiCum.

EthiClub 15.03.10-1 et il n’y avait pas que des femmes qui se sentaient concernées

Un compte rendu de cette réunion se trouve sur le Blog-Forum d’EthiCum www.ethiblog.info

Vous pouvez y poursuivre le débat.

 

Rappel: une réunion « EthiClub » est d’abord une occasion pour les participants de se rencontrer entre personnes partageant les mêmes valeurs ou préoccupations et d’échanger de façon élargie sur des « bonnes pratiques » d’entreprise dans une approche éthique et RSE.

Prochain EthiClub Sophia lundi 19 avril sur le thème Stratégie Commercial et Ethique, animé par Manuel Lemaire Réseau cadre-Experts

et le jeudi 20 Mai ce sera un EthiForum sur  le thème « Le Bonheur au travail » avec comme intervenant Jacques Salomé.

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EthiCum est "Pour" http://www.ethicum.org/ethicum-est-pour/ http://www.ethicum.org/ethicum-est-pour/#comments Sat, 02 Jan 2010 16:41:57 +0000 http://www.durable-so-what.net/ethicum/?p=969 Lire la suite...]]> EthiCum est « Pour »

Combien de fois quelqu’un ne m’a-t-il pas suggéré, au nom de l’éthique d’entreprise à laquelle EthiCum est dédiée, de stigmatiser telle ou telle société pour ses agissements ou ses pratiques « douteuses » ou non-conformes à une certaine morale ou moralisation de la Société.

Je m’y suis toujours refusé car, contrairement à certaines autres associations ou organisations qui le font, et parfois à juste titre et fort efficacement, le principe de base d’EthiCum a toujours été de proposer (sans imposer) des « bonnes pratiques » Ethique ou R.S.E. en faisant en sorte que ceux et celles qui les ont mis en oeuvre dans l’intérêt de toutes leurs parties prenantes équitablement et pour la prospérité et la pérennité de leurs entreprises puissent être reconnus, voire « copiés ».

EthiCum n’est pas « contre » les entreprises qui feraient ce qui est « mauvais » mais « pour » les entreprises qui font ce qui est « bon » pour elles et pour leurs parties prenantes, à commencer par leurs clients et employés.

C’est une « philosophie » pragmatique.

Philippe Caner

Président-FondateurEthiCum est « Pour »
Combien de fois quelqu’un ne m’a-t-il pas suggéré, au nom de l’éthique d’entreprise à laquelle EthiCum est dédiée, de stigmatiser telle ou telle société pour ses agissements ou ses pratiques « douteuses » ou non-conformes à une certaine morale ou moralisation de la Société.
Je m’y suis toujours refusé car, contrairement à certaines autres associations ou organisations qui le font, et parfois à juste titre et fort efficacement, le principe de base d’EthiCum a toujours été de proposer (sans imposer) des « bonnes pratiques » Ethique ou R.S.E. en faisant en sorte que ceux et celles qui les ont mis en oeuvre dans l’intérêt de toutes leurs parties prenantes équitablement et pour la prospérité et la pérennité de leurs entreprises puissent être reconnus, voire « copiés ».
EthiCum n’est pas « contre » les entreprises qui feraient ce qui est « mauvais » mais « pour » les entreprises qui font ce qui est « bon » pour elles et pour leurs parties prenantes, à commencer par leurs clients et employés.
C’est une « philosophie » pragmatique.
Philippe Caner
Président-Fondateurest « Pour »
Combien de fois quelqu’un ne m’a-t-il pas suggéré, au nom de l’éthique d’entreprise à laquelle EthiCum est dédiée, de stigmatiser telle ou telle société pour ses agissements ou ses pratiques « douteuses » ou non-conformes à une certaine morale ou moralisation de la Société.
Je m’y suis toujours refusé car, contrairement à certaines autres associations ou organisations qui le font, et parfois à juste titre et fort efficacement, le principe de base d’EthiCum a toujours été de proposer (sans imposer) des « bonnes pratiques » Ethique ou R.S.E. en faisant en sorte que ceux et celles qui les ont mis en oeuvre dans l’intérêt de toutes leurs parties prenantes équitablement et pour la prospérité et la pérennité de leurs entreprises puissent être reconnus, voire « copiés ».
EthiCum n’est pas « contre » les entreprises qui feraient ce qui est « mauvais » mais « pour » les entreprises qui font ce qui est « bon » pour elles et pour leurs parties prenantes, à commencer par leurs clients et employés.
C’est une « philosophie » pragmatique.
Philippe Caner
Président-FondateurEthiCum est « Pour »
Combien de fois quelqu’un ne m’a-t-il pas suggéré, au nom de l’éthique d’entreprise à laquelle EthiCum est dédiée, de stigmatiser telle ou telle société pour ses agissements ou ses pratiques « douteuses » ou non-conformes à une certaine morale ou moralisation de la Société.
Je m’y suis toujours refusé car, contrairement à certaines autres associations ou organisations qui le font, et parfois à juste titre et fort efficacement, le principe de base d’EthiCum a toujours été de proposer (sans imposer) des « bonnes pratiques » Ethique ou R.S.E. en faisant en sorte que ceux et celles qui les ont mis en oeuvre dans l’intérêt de toutes leurs parties prenantes équitablement et pour la prospérité et la pérennité de leurs entreprises puissent être reconnus, voire « copiés ».
EthiCum n’est pas « contre » les entreprises qui feraient ce qui est « mauvais » mais « pour » les entreprises qui font ce qui est « bon » pour elles et pour leurs parties prenantes, à commencer par leurs clients et employés.
C’est une « philosophie » pragmatique.
Philippe Caner
Président-Fondateur
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