EthiCum » gouvernance d’entreprise http://www.ethicum.org Espace d'échanges autour de l'éthique entrepreneuriale, professionnelle et dans l'économie Sun, 04 Nov 2018 08:10:08 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.1.40 EthiClub Toulon Var: réflexions sur la loyauté en entreprise… http://www.ethicum.org/ethiclub-toulon-var-reflexions-sur-la-loyaute-en-entreprise/ http://www.ethicum.org/ethiclub-toulon-var-reflexions-sur-la-loyaute-en-entreprise/#comments Thu, 12 May 2011 12:12:01 +0000 http://ethicum.ethiblog.org/?p=2541 Lire la suite...]]> Cette réunion de l’EthiClub était co-organisée avec le CJD Toulon et a permis d’échanger autour du thème: « Quelle loyauté dans les entreprises ? » au cours d’un petit déjeuner débat.

Celui-ci fut lancé par  l’intervenant; Jacky Porché, entrepreneur à la retraite, qui posa les jalons de la réflexion, à savoir que:

• la loyauté est indispensable car elle permet de mettre toute l’équipe à l’aise, elle est le ciment de l’entreprise, elle est la richesse de l’entreprise car elle libère les  compétences et les différences.

• Mais très vite, il nous alerta sur ses revers de la médaille : « elle ne peut s’exercer tout le temps car l’entreprise a ses horizons qu’elle ne peut dévoiler; elle peut également à l’extrême, nuire au développement personnel car si l’on souhaite rester libre, on est vite confronté au paradoxe entre loyauté et émancipation.

Ainsi, la loyauté « totale » dans l’entreprise ne peut exister, elle est tout comme la liberté, complexe et s’arrêtant où commence celle de l’autre.

Toutefois, l’intervenant mis à part la question de la loyauté vis-à-vis du client, « qui est évidente, indispensable et constitue le ciment de la vision long terme de l’entreprise. »

Après cette introduction, nous avons posé quelques repères sémantiques en rappelant que la loyauté avait pour origine la loi, c’est-à-dire le contrat et donc le rapport à la déontologie : « ce que l’on doit faire par rapport à l’entreprise, ses clients et le chef d’entreprise »; c’est donc une obligation de faire et non pas une démarche personnelle.

Verbatim : « on confond code de déontologie et charte éthique ! »

Une question fut posée alors : à partir du moment où l’on adopte un degré de loyauté, peut-on passer à un degré d’éthique et à un degré de confiance ?

Autrement dit, la loyauté peut-elle être le point de départ d’une création de valeur ?

Nous en arrivions dès lors à une opposition entre loyauté (le rapport à la loi) et la confiance qui s’établit sur le long terme.

Mais dès lors : être loyal, est ce uniquement respecter la loi ou est-ce quelque chose de supérieur ?

On fit remarquer que les valeurs de l’entreprise n’étaient pas contractuelles, mais pour autant, peut-on être loyal sans adhérer à ces valeurs (même si elles sont écrites dans une charte morale ) ?

Nous avançâmes que la loyauté constituait un cadre nécessaire à l’épanouissement du respect, de la transparence et de la fidélité voire de l’amour avant de conclure par la synthèse suivante :

La loyauté est une fusée à plusieurs étages :

• le premier étage est concerné par la question de l’origine sémantique; la loyauté fait référence au cadre légal, aux lois contractuelles.

• le deuxième étage est concerné par le contrat de travail de l’entreprise.

• le troisième étage est constitué par le code de déontologie de l’entreprise qui peut être concrétisé à travers une charte.

• l’étage suivant restera non écrit, à travers le contrat moral propre à chaque entreprise pour offrir un cadre aux salariés et garantir la profitabilité pour l’entreprise

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Retour sur l'EthiForum: "Les technologies vertes, oasis ou mirage ?" http://www.ethicum.org/retour-sur-lethiforum-les-technologies-vertes-oasis-ou-mirage/ http://www.ethicum.org/retour-sur-lethiforum-les-technologies-vertes-oasis-ou-mirage/#comments Tue, 12 Apr 2011 19:47:43 +0000 http://ethicum.ethiblog.org/?p=2461 Lire la suite...]]> Le 06 Avril dernier, EthiCum en partenariat avec EticWeb et le SKEMA Business School, avait  invité le spécialiste français de ce domaine: Frédéric Bordage, fondateur de GreenIT.fr, membre du Comité d’Orientation Stratégique de l’Afnor, intervenant auprès du Cigref et du Syntec pour animer l’EthiForum « Les technologies vertes, oasis ou mirage ? »

 

Etaient aussi réunis:

Laura Draetta, Maître de conférences en sociologie à Télécom ParisTech, site de Sophia Antipolis. Elle y enseigne la sociologie de l’innovation et la sociologie de l’environnement et du développement durable.

Alain Bories , Président SophiaTechnoCycle. L’association Sophia TechnoCycle lutte activement contre la fracture numérique en réparant tout matériel technologique dans son atelier de quartier, à Sophia Antipolis.

La communauté d’agglomération Sophia Antipolis -qui gère la collecte des déchets, l’association Actif-Azur , Sophia .

La conférence était animée par Valérie Gauthier, Vice-Présidente EthiCum, co-gérante EticWeb, société spécialisée dans les logiciels libres et le Développement Durable.

Les TIC, Technologies de l’Information et de la Communication avaient été promues comme enjeu socio-économique majeur dès leur apparition dans les années quatre-vingt avec la promesse d’une économie de papier, d’énergie, de temps etc…

Frédéric Bordage a d’abord fait un vaste tour d’horizon de ce bilan en permettant aux participants de mettre au clair quelques concepts de base sur la nécessité d’agir face aux changements majeurs que nous connaissons aujourd’hui.

Au XXI ème siècle, il est clair que les promesses des TIC n’ont pas toutes été tenues… C’est un des secteurs qui produit les déchets les plus toxiques et dont les impacts sociaux ont souvent été montrés du doigt (Cf. affaire Foxconn).  L’électronique est le produit dont la fabrication demande le plus de ressources naturelles non-renouvelables.

La notion de « Sac à dos écologique » ou Mips est évoquée : Le sac à dos des TIC est très lourd…Quel « Sac à dos »? Celui du poids des ressources nécessaires pour faire un produit fini.16.000 pour 1dans le cas d’une puce électronique, c’est à dire qu’il faut 16 000 unités de matière pour fabriquer 1 seule puce.

 

Et cette économie s’inscrit dans le maelström global d’une humanité surpeuplée et sur-consommatrice des ressources qui permettent, pour le moment, à nos sociétés de fonctionner dans le gaspillage et l’insouciance…

Pour combien de temps encore? Se sont demandés les participants du Forum.

Notre empreinte écologique est bien trop forte. Il faudrait la diviser par 4 d’ici 50 ans.

Comment estime t-on cette « empreinte »? L’empreinte écologique évalue la pression qu’exercent sur les écosystèmes terrestres nos productions, notre consommation et nos déchets. Pour cela, elle calcule la surface dont une population a besoin pour produire ces biens matériels et immatériels, c’est à dire les services. Sur le plan quantitatif, à l’échelle mondiale, l’empreinte carbone est la composante la plus importante: elle représente 52 % de l’empreinte écologique totale.

Quant aux déchets électroniques, c’est aussi un constat affligeant que F Bordage a souligné, en chiffres: 75 millions de tonnes de DEEE (Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques) par an d’ici 2014 dont la plupart sont et seront enfouis dans des décharges et dont les composants hautement polluants (cadmium, mercure, métaux lourds etc…) se répandent dans le sol, l’eau du sous-sol, les fleuves et rivières…

Que peut-on faire? Des solutions existent!

Les intervenants de ce Forum étaient là pour en témoigner.

D’abord que les organisations  intègrent le Développement Durable comme un élément stratégique de leur GOUVERNANCE.

Actuellement, celles-ci exploitent la notion de D.D comme argument de vente, alibi de communication, image marketing… En mettant en œuvre des consignes de réduction de la consommation d’énergie (on éteint son ordi, on utilise les 2 faces de la feuille A4 etc…) qui n’ont qu’un faible impact en fait.

Sachant que le plus fort impact écologique d’un produit informatique réside dans sa fabrication et sa fin de vie, il faut acheter en priorité des produits « éco-conçus » et labélisés, résister à la pression « logicielle » qui nécessite d’augmenter les capacités des ordinateurs à chaque changement de système d’exploitation ou le logiciel. C’est à dire à ne pas changer d’ordi tout les 3 ans, de système d’exploitation, de logiciels  et  de veiller à remettre ses vieux équipements informatiques à des associations qui les reconditionnent, les recyclent.

Cette action est rentable économiquement et socialement, comme l’ont expliqués  les représentants d’Actif Azur et Sophia Technocyle, qui travaillent avec un ESAT (les maurettes).

C’est ainsi qu’une entreprise ou collectivité peut piloter sa RSE en jouant sur les 3 périmètres du « sustainable I.T »: l’économique, le social et l’économique.

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