L’EthiClub de Toulon organisait son petit déjeuner mensuel autour de l’«Implications des parties prenantes : Quels intérêts, quels bénéfices pour l’entreprise »

C’était un rendez-vous particulier ce mois-ci puisqu’il s’inscrivait dans la perspective d’une définition régionale de l’économie responsable, construite avec les acteurs des territoires.

Ce petit déjeuner fut notamment marqué par la présence de M. Philippe Chesneau, conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, délégué auprès du Président Michel Vauzelle au développement de l’économie responsable et constituait le premier Atelier du « Club des acteurs responsables du Var ».

Après le traditionnel tour de table, M. Chesneau exposa son mandat d’élu :

• « Définir d’ici 2014, ce qu’est l’économie responsable en PACA. » et notamment :
• « critériser » les interventions des acteurs de l’économie et jauger de leur efficacité au regard de ces critères.
• Encourager tous ceux des acteurs qui respectent ces critères et les valoriser.
• Participer à l’évolution de la place de l’économie dans nos sociétés.

La méthode pour y parvenir ? :

fabriquer collectivement et de manière participative cette information sur le territoire en réunissant à maximum d’acteurs du département : c’est l’idée du club des acteurs responsables.

Calendrier : avant l’été 2012, l’objectif est de fabriquer et valider la définition d’une économie responsable au niveau du département et d’établir une quinzaine de critères pour la définir.

Après cette introduction le vice-président de l’EthiClub, M. Francis Hélias pris la parole pour indiquer ce que l’on pouvait entendre par « parties prenantes » :

• Clients
• Syndicats
• employés
• financeurs
• actionnaires
• fournisseurs
• assureurs et banques.

Et le débat était lancé…

Le premier axe de réflexion porta sur l’implication des parties prenantes dans les décisions de l’entreprises :

Qui décide, un chef d’entreprise (souvent de PME dans ce département) doit-il décider seul ? Comment doivent-être prises en compte les parties prenantes ? Quels critères peuvent être avancés pour définir les acteurs responsables dans leur prise de décision ?

Et quand il y a décision, faut-il l’inscrire dans une fiche de mission ? Autrement dit comment l’appliquer, la mettre en oeuvre ? Comment impliquer les acteurs de cette décision (s’il en est) et leur donner un retour, un suivi ?

Le deuxième point de débat concernait le rapport aux fournisseurs : comment les impliquer afin de pérenniser l’activité de l’entreprise ?

On conclut à la mise en place potentielle d’une échelle de bonnes pratiques allant de la non prise en compte des sous-traitants, du profit à court-terme, (sans tenir compte par exemple des marges nécessaires à la pérennisation de leur activité), à la mise en place d’offres transparentes préservant a contrario les marges des sous-traitants.

Un dernier point fut abordé concernant le rapport aux banques et aux assureurs :

« Quelles sont les pratiques de bonne implication de ces parties prenantes dans la prise de décision du chef d’entreprise et dans la prise de risque liée à cette décision ? »

Un point encore largement à débattre et à creuser, qui fit le constat d’un rapport fragilisé de l’entreprise avec sa banque car lié de manière structurelle au changement programmé de chef d’agence tous les trois à cinq ans.

Pour conclure M. Chesneau insista sur ce point clé de la responsabilité qui consiste à savoir si le chef d’entreprise doit décider seul ou si au contraire, il devrait plutôt s’entourer de l’avis et du soutien des parties prenantes.

Enfin, si les parties prenantes devaient être impliquées, comment peut-on mesurer cette implication ?

Prochains rdv du club des acteurs responsables du Var :

• le 04 novembre à Toulon tout près de l’ISEN.

• le 02 décembre, à l’UPV.