100% de réflexion pour repenser complètement le concept et aboutir à ce que le site web devienne le point central des activités d’EthiCum comme un espace d’expression « virtuel » dans sa forme mais pas dans son fond.

Les activités « présentielles » ne sont pas mises au rencart mais elles seront désormais « franchisées »  à celles et ceux qui voudront se servir de la légitimité d’EthiCum pour promouvoir des évolutions ou changements comportementaux.

La preuve que le présentiel n’est pas abandonné: l’organisation de la 5ème édition du Ciné-Forum annuel d’EthiCum qui se tiendra le 19 janvier 2015 à Valbonne.
Cf. page Ciné-Forum 2015 de ce site.

Voici quelques éléments concernant la Déclaration de Philadelphie:

En 1944, la Conférence internationale du travail, réunie à Philadelphie, aux Etats-Unis, a adopté une déclaration qui redéfinit les buts et objectifs de l’Organisation internationale du travail (OIT) en énonçant notamment les principes suivants :

• le travail n’est pas une marchandise,
• la liberté d’expression et d’association est une condition indispensable d’un progrès continu,
• la pauvreté, où qu’elle existe, constitue un danger pour la prospérité de tous,
• tous les êtres humains, quels que soient leur race, leur croyance ou leur sexe, ont le droit de poursuivre leur progrès matériel et leur développement spirituel dans la liberté et la dignité, dans la sécurité économique et avec des chances égales.

Cette déclaration, adoptée le 10 mai 1944, à l’unanimité, par les représentants (délégués des gouvernements, des employeurs et des salariés) s’adresse « à tous les humains » et « insiste sur leur dignité. Elle consacre la reconnaissance à l’échelle internationale de l’importance des questions économiques et sociales, et du fait qu’elles sont indissociables des autres aspects des questions internationales ».

Si on veut bien se souvenir que Philadelphie est aux Etats-Unis et Marrakech au Maroc, on mesure le «  »chemin » » parcouru…

Pour le mesurer – comme « Devoir » de vacances –  je vous invite à lire la chronique de JC Guillebaud ou de consulter votre moteur de recherche préféré, rubrique « Déclaration de Marrakech » et de jouer aux jeu des 7 erreurs avec vos/des enfants !

Quoiqu’il en soit, on aimerait parfois que la machine à remonter le temps existe… mais puisqu’elle n’existe pas et que regarder l’avenir dans le retroviseur est le plus évident moyen d’aller au mieux nul part au pire dans le ravin, travaillons à remettre l’Homme au centre de nos préoccupations comme EthiCum tente de la faire à sa manière depuis 9 ans.

L’automne dernier, l’autorité de régulation  professionnelle de la publicité (ARPP) a édité une recommandation de développement durable visant à imposer aux agences de pub – oups! il faut dire de communication – de la « véracité », de « l’objectivité » et de « l’honnêteté » sur les logos.

Ceux-ci fleurissent sur tous types de produit, noyant le consommateur sous un brouillard sémantique, bien pratique. Super! Mais qui applique réellement ces recommandations ?

F. Cerruti

Ce débat a permis de comprendre comment se crée et s’entretient une gestion à la fois économiquement performante et humainement enrichissante. Toutes les PME peuvent mettre en œuvre cette éthique.

Alors que certains chercheurs  étudient et critiquent l’utilisation des concepts de RSE et d’Ethique, « tarte à la crème » des entreprises, EthiCum et ses membres faisaient la démonstration contraire. Michela Marzano, philosophe et chargée de recherche au CNRS s’interroge, par exemple sur le fait de “faire de l’éthique comme de la publicité ou de la communication ! » Les chefs d’entreprise tentant de donner un sens à leur activité alors que la société même semble avoir perdue l’ensemble de ses valeurs qui la faisait tenir….

Effectivement, éditer une charte éthique pour l’afficher dans son bureau ce n’est que de « la com. », mais avoir le courage de définir les valeurs qui fondent le travail en commun dans sa PME, le courage de changer en profondeur la manière de travailler, c’est de l’Ethique appliquée à l’entreprise.

Nos sociétés changent. Ces changements sont imperceptibles pour le moment car ils n’affectent pas encore notre cadre de vie, mais nous tournons la page d’une époque, pas seulement d’une décennie marquée par une crise financière et socio-économique majeure, l’effondrement de valeurs individuelles, égoïstes, désastreuses pour l’ensemble de l’humanité.

Certaines entreprises ont anticipé ce bouleversement, elles sont déjà en avance sur les autres, plus soudées, plus performantes et cet avantage elles le doivent, elles le devront à l’Ethique qu’elles auront su installer au plus profond de leur mode de fonctionnement.

Frédérique Cerruti
Responsable Communication EthiCum

A la même époque en 2002, EthiCum travaillait à la création de son premier Trophée avec une équipe d’Etudiants du CERAM Sophia Antipolis avec lequel elle venait de signer un accord de partenariat, et de Consultants, la plupart Membres de la Chambre Syndicale des Conseils en Management (CSCM) elle même adhérente de l’Union Pour l’Entreprise des Alpes Maritimes (UPE 06) avec laquelle avait été signé un accord de partenariat en juillet 2002.

En cette “Rentrée” EthiCum a bien changé de physionomie: beaucoup moins “institutionnelle” et s’adressant désormais par priorités aux “jeunes” entrepreneurs hommes et femmes (la jeunesse n’étant pas une question d’âge…) ainsi qu’aux cadres et aux professionnels qui s’intéressent aux questions d’éthique d’entreprise et des affaires en se servant de la RSE comme d’une utile “Boîte à Bonnes Pratiques”, elle est maintenant avant tout une plateforme d’échanges réels ou virtuels au travers de ses EthiClubs et ses EthiCafés ou EthiForums
ainsi que de son EthiBlog et bientôt sa Newsletter.

L’année 2009-2010 reprendra la question intiale
qu’elle avait posé en 2002,
et toujours d’actualité:

Et l’Homme dans tout ça ? (*)

comme trame de base à ses actions.

Philippe Caner
Président-Fondateur

(*) empruntée au titre du Livre de M. Axel Kahn sortit cette année là.

La Confiance comme facteur clef de réussite

L’intervenante animatrice n’était autre que la Déléguée Côte d’Azur d’EthiCum, Véronique Bonnet, Coach et dirigeante du Cabinet Luminti.

Comme d’habitude les membres après l’exposé liminaire ont débattu et émis quelques pistes de réflexions et d’actions pour créer ou maintenair la Confiance que voici:

• Eviter les jugements mais émettre des opinions substancielles
• Savoir dire « non » en expliquant pourquoi
• Prendre des engagements et avoir le courage de reconnaître qu’ils n’ont pas été tenus
• Favoriser la prise de parole mais aussi… écouter
• Instaurer le Respect sous toutes ses formes et envers tous
• Clarifier les taches et objectifs
• Savoir rester humble
• Montrer l’exemple
• Déléguer en controlant mais sans surveiller
• Etc.

Au cours du débat de fond, ont été aussi abordés des sujets comme l’inconditionalité de la confiance, la part de l’affectif, le choix de faire confiance jusqu’à preuve du contraire,etc.

D’autres sujets ou pistes ont été abordés, pour en savoir plus envoyer un mail@ethicum.org

EthiCum a inauguré sa
troisième Délégation Régionale Paris Ile de France
le 28 Avril 2009
grâce à la détermination de sa Déléguée Régionale
Najoie Sayeh
Responsable Relations Entreprises & Diplômés
des Ecoles ESAM & IMSI du Groupe IGS.

C’est d’ailleurs à l’ESAM et en présense de son Directeur Général
Monsieur Yonel Choufane
qu’a eu lieu la réunion inaugurale
conformément aux habitudes d’EthiCum
qui recherche en permanence à développer des partenariats.

Fidèle également aux habitudes « EthiCum »
une Conférence-Débat a été organisée à cette occasion
autour d’un thème sur lequel avait travaillé l’EthiClub Côte d’Azur en 2007:
Handicap et Entreprise
avec pour intervenante
Madame Isabelle Oriot
Directrice du cabinet Alyzo 

Communiqué : C’est dans le chaleureux et convivial café « El Déséo Café » qu’a eu lieu le 1er EthiCafé Toulousain… malgré un soir de foot, 11 participants « pionniers » se sont retrouvés autour d’un verre pour débattre d’Ethique …

Après un grand tour de table informel … le constat est là … la crise est un révélateur de conscience … et l’éthique dans tous les aspects qu’elle revêt (environnemental, social, économique, politique…) se pose en priorité pour sauver l’Homme, l’environnement et la planète…

Et si nous sommes bien « nantis » dans un pays où il y a tout … si nous « achetons des indulgences » en nous donnant bonne conscience … nous ne pouvons plus ignorer que nous sommes tous responsables en tant que parents, citoyens,  chefs d’entreprises, … que peu importe par qui passe la communication parents, professeurs, enseignants, politiques… notre épanouissement personnel et économique ne peut se faire sans éthique … et il est bon que l’information soit accessible à tous …

Alors bien à l’abri dans nos vies soyons solidaires des employés de Moldex ou Continental et autres entreprises qui ferment mais n’oublions pas que « si l’arbre fait grand bruit quand il tombe … la forêt elle pousse en silence… »

Marjolaine Nadal – Animatrice de l’EthiCafé Toulouse
Membre d’EthiCum Midi-Pyrénées.

Pour plus de renseignements,
contacter Marjolaine Nadal
06 16 26 29 92

Dans le cadre de la semaine du Développement Durable des entreprises mettant en pratique des actions allant vers l’éthique en entreprise ont échangé leurs bonnes pratiques sur le thème : « Entreprises et développement responsables : 4 visions-4 témoignages »

Etaient présentes les entreprises suivantes : Société Green Buro avec M. Poupon, Ethiquable avec Mme Delphine Jeanne, La Clim avec M. Herland Barrière, AGX Informatics avec M. Bennani.

Le 17 mars 2009, l’Espace Antipolis à Sophia Antipolis, partenaire d’EthiCum, représenté par M. Jean-Philippe Dalesme son P-DG, a accueilli une soixantaine de personnes et personnalités dont M. Philippe Khaldi, représentant le Sénateur-Maire de Valbonne, Marc Daunis, pour une Table-Ronde sur un thème qui manifestement « interpelle » de nombreux responsables et professionnels d’entreprises: la reconnaissance non monétaire au travail.Pour évoquer ce sujet a été convié à Sophia Antipolis, M. Christophe Laval qui, après avoir été DRH ou DG de grands groupes internationaux (Schlumberger, Quakers Oats, Yoplait, JT International, Compass) puis DG de l’Association Entreprise & Personnel qui regroupe 150 grandes entreprises (dont la moitié des sociétés du CAC 40) totalisant 2,5 millions d’employés, se consacre désormais à la promotion de la reconnaissance non monétaire au travail comme pratique managériale en Europe.

Dans ce contexte M. Laval a publié un livre « Plaidoyer pour la reconnaissance au travail » aux éditions www.livrebusiness.com et vient de créer le cabinet VPHR (Vision Performance Humain Reconnaissance) ainsi qu’un site internet dédié à la reconnaissance au travail www.reconnaissanceautravail.com.

A noter que pour cette Conférence-Débat, M. Laval était entouré de personnes qualifiées et de qualité, à savoir Mme Josiane Benz, Dirigeante-Consultante et Présidente des Femmes Chefs d’Entreprises Mondiales de Cannes-Côte d’Azur, Mme Régine Pailhès-Roset, DRH et Vice-Présidente de Femmes 3000 Côte d’Azur, M. Alain Saubert, Cadre de Banque et Président de la CFE-CGC des Alpes Maritimes.

La Conférence-Débat a été ouverte par la Déléguée Côte d’Azur d’EthiCum, Mme Véronique Bonnet et les débats ont été animés par son Président-Fondateur M. Philippe Caner.

Monsieur Laval a commencé sont exposé par la présentation d’une longue enquête qu’il a effectué en 2008 et qui a révélé, entre autres, que la plus grande cause de dévalorisation du travail était précisément le manque de reconnaissance (45% des actifs consultés) devant le stress (40%) et la précarité de l’emploi (27%) sachant qu’en France, 59% des employés sont dans l’attente d’une plus grande reconnaissance de leur supérieur hiérarchique alors que, par exemple, ce n’est le cas que pour seulement 40% des américains et des espagnols.

Monsieur Laval a ensuite décrypté les différents obstacles à cette reconnaissance et les possibilités d’approche du sujet largement intégré dans la culture anglo-saxonne mais peu dans la culture d’entreprise française en soulignant la nécessité d’une adaptation aux mentalités et usages ‘hexagonaux’.

Fidèle en cela à la tradition d’EthiCum qui veut aborder les sujets avec pragmatisme, M. Laval a pu exposer aussi les incidences positives de la bonne gestion de la reconnaissance au travail par les employés : diminution du stress, réduction du turn-over et de l’absentéisme, amélioration du climat social, augmentation de la productivité,…

S’en est suivi un débat entre l’intervenant et les témoins puis avec les participants, par exemple sur la question de la remise d’une « médaille » ou autre « récompense non monétaire » versus une prime sonnante et trébuchante, pour arriver d’ailleurs à la conclusion qu’au bout du compte la combinaison de l’un avec l’autre était certainement la solution idéale pour autant que le tout soit fait avec solennité.

Une autre partie du débat a encore porté sur le lien qui pouvait être fait entre stress, santé et reconnaissance au travail et ce que celle-ci contribue largement au  bien-être des employés ce qui n’est pas marginal en cette période de « crise » même si cela ne résout pas les difficultés que rencontrent les personnes confrontées au chômage.

Dans sa conclusion M. Laval a insisté sur le fait que la période actuelle conduisait à une prise de conscience de la nécessité de remettre les valeurs humaines au centre des débats ce qui est le leitmotiv de l’Association EthiCum depuis sa création comme pionnière sur les thématiques éthique et RSE depuis 2002.

La Conférence-Débat s’est agréablement conclue par un apéritif auquel ont été conviés les participants par M. J-Ph Dalesme PDG des Espaces Antipolis, aux Bar des Terrasses d’Antipolis.